Une comédie sur la rançon du succès, la question de l'identité de l'artiste dans une société mercantile et régie par les apparences... L'histoire de Jonathan, peintre devenu célèbre et exposé dans une galerie londonienne, qui retrouve la muse de son premier tableau, à l'origine de sa carrière. Des retrouvailles perturbantes.
La légitimité et le sens de la réussite comptent d’ailleurs parmi les thèmes de cette comédie aux questionnements multiples, quoique parfois trop multiples pour être toujours aboutis.
Mais cela compte peu finalement, car Margulies a suffisamment d’aisance pour aborder en une seule pièce autant de problématiques que celles de l’identité, de l’art, du judaïsme, de la complexité des rapports amoureux, sans la moindre pesanteur, ni extrapolation. Un tour de force auquel s’ajoutent la mise en scène raffinée de Fagadau et le jeu limpide, tout en subtilité, de ses quatre comédiens.
Devenu peintre célèbre, on s'arrache ses toiles " en toute confiance ". Il retrouve sa muse quelques années plus tard, mariée à un archéologue qui le déteste. Ces retrouvailles remettent tout en question. Sa gloire, sa richesse, l'authenticité de son art. Et elle, l'aime-t-elle encore ?
Jonathan, peintre new-yorkais devenu star au point que ses tableaux s’arrachent sur commande avant même d’exister, inaugure à Londres une rétrospective qui lui est consacrée. Il en profite pour rendre visite à Patricia, son premier amour, qui vit désormais avec Nick, son mari, un archéologue fauché. Ces retrouvailles auront le goût amer d’un amour déçu.
Jonathan a quitté Patricia – peut-être parce qu’elle était goy – avant de connaître le succès, et Patricia a cessé depuis longtemps d’attendre Jonathan. Entre les deux, Nick, amoureux de sa femme, vomit l’art contemporain. Une belle soirée en perspective, donc, faite de politesses distantes, de désillusions et d’attaques en règle remettant en question la gloire, la richesse, et l’authenticité de l’art.
Avec :
Barbara Schulz, Jean-Pierre Lorit, Jean-Pierre Malo, Elodie Navarre